Caminade, le vélo catalan sur mesure

Depuis 2013, tout roule plutôt bien pour Sylvain Renouf et Brice Epailly, les fondateurs de Caminade. Dans leur atelier dl’Ille-sur-Têt (66) ils se sont lancés, avec succès, dans la conception et la fabrication de vélos haut de gamme. « Alors que 95 % de la fabrication de vélos est partie en Asie et en Europe de l’Est, Brice et moi avons voulu prouver qu’il était possible de fabriquer en France des cadres de vélo de très haute qualité, mêlant savoir-faire et modernité industrielle. Des objets durables, réparables et garantis à vie, à contre-pied de l’obsolescence programmée », résume Sylvain Renouf.
Dessiné sur mesure en fonction des mensurations du pratiquant et de son utilisation, chaque cadre est unique, en acier, carbone ou titane. Cintrage des tubes, assemblage mécano soudé ou ancienne technique de collage remise à jour pour éviter de souder les tubes en titane… toutes les étapes sont maîtrisées en interne (cinq salariés).
Après avoir lancé son vélo tout-terrain et son vélo de route, la société a mis au point un modèle polyvalent et très esthétique, le Gravel. « C’est un vélo aussi à l’aise sur la route que sur les chemins, affirme Sylvain. Il a hérité de gros pneus, d’un frein à disque, et d’une géométrie spécifique pour allier dynamisme et confort. On peut l’orienter avec un guidon route ou plat et lui adjoindre des sacoches. C’est un modèle qui remporte énormément de succès et répond à une forte tendance d’évasion et de reconnexion à la nature. »
Présenté en janvier dernier à l’Élysée dans le cadre d’une exposition sur le Made in France, le Gravel est vendu à partir de 2 690 €. Un coût certes, mais chez Caminade, tout est personnalisable, des mensurations jusqu’à la palette de couleurs (quasi infinie) pour le cadre en acier. Compter entre un à trois mois pour recevoir votre vélo… prêt à rouler.
L’an dernier, la société catalane a commercialisé 120 vélos, en vente directe à l’atelier ou sur Internet. D’ici l’été prochain, un nouveau modèle, électrique cette fois, devrait voir le jour.

www.caminade.eu

 

 Loopeat, la consigne écolo

Très impliquées dans les questions environnementales et particulièrement dans le zéro déchet, Clémence Hugo et Adeline Lefebvre ont lancé l’an dernier LoopEat, solution de lunchbox consignées et recyclables. Inspirées par la Suisse où le concept est très développé, les deux ingénieures ont convaincu, à ce jour, une trentaine de restaurateurs montpelliérains. « Moyennant une caution de 10 €, les consommateurs peuvent se rendre dans l’un de nos restaurants partenaires et emporter leur repas dans une boîte consignée ou dans leur propre lunchbox », explique Clémence cofondatrice de la jeune pousse incubée dans la pépinière Alter’Incub.

Pour renforcer sa démarche et capter plus de consommateurs – 200 inscrits – LoopEat propose désormais sur sa plate-forme un système de fidélisation : il suffit de flasher un code chez le restaurateur pour cumuler des points et obtenir ainsi des réductions. « Si notre démarche suscite l’adhésion générale, sur le terrain il est plus compliqué de faire adopter des gestes éco friendly qui ne sont pas encore spontanés. Cette nouvelle fonctionnalité vise à inciter de nouveaux utilisateurs à amener leur contenant, mais elle va aussi permettre de mieux traquer l’impact environnemental », explique Clémence.
Avec un modèle économique basé sur l’adhésion du restaurateur (12 € par an) et une commission sur chaque client LoopEat, la jeune société Prix régional Pépite LR entend mailler le territoire et intégrer rapidement dans son réseau 200 restaurants.
www.loopeat.fr