Éditorial 50

Par Fabrice Massé

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chicxulub est une association. Adhérez ! C’est le meilleur moyen de préserver l’indé- pendance édito- riale d’artdeville

»

artdeville revient et change

Chers lecteurs, permettez-moi de paraphraser l’actrice Annie Girardot sur la scène du Palais des festivals de Cannes, par cette confession : je ne sais pas si artdeville vous a manqué, mais vous écrire bimestriellement, tenter de vous informer au mieux sur la démocratie locale, l’environnement urbain et la culture, a beaucoup manqué à artdeville.

Voilà un an que le magazine n’était plus paru, faute de financement. Le changement d’équipe à la tête des collectivités locales et de leurs services communication, principaux partenaires de artdeville, a rebattu les cartes, questionnant vigoureusement le modèle économique du magazine. Outre les personnes, les fonctionnements ont changé, et il a fallu se rencontrer, apprendre à travailler ensemble. Se remettre en question.

Dans l’intervalle, chicxulub, association éditrice de artdeville, en a profité pour promou- voir son dernier livre, Super Hérault, ces Héraultais qui changent le monde. Non sans un certain succès, qu’il n’est pas désagréable de rappeler ici, quitte à paraître immodestes :
– « Parfaitement réussi » Midi libre
– « Le livre est luxueux, les photos superbes. On découvre avec intérêt cette énumération de success stories » Coup de cœur de la Gazette de Montpellier
– « Un superbe livre » France 3
– « Un très beau cadeau » Radio RCF
– « Une très bonne idée, très bien réalisée » Radio FM Plus
– « La démarche est originale et le résultat, un très beau livre » Divergence FM
– « Le collectif réuni par Fabrice Massé a réussi un livre très original » L’Artvue
– « Coup de cœur » 7 Officiel

Merci chers consœurs, chers confrères, et merci aux souscripteurs qui ont permis cette pu- blication. Le livre est toujours disponible en librairie, alors n’hésitez pas à le faire savoir et à en acheter quelques exemplaires supplémentaires !

Depuis début janvier, chicxulub offre également ses services en matière de communication éditoriale. Le recherche de nouvelles sources de financement est aussi source de plai- sirs créatifs et relationnels. N’hésitez donc pas non plus à nous solliciter.

Surtout, artdeville modifie sa formule. Conformément à ce que son changement de titre laissait présager – il y a deux ans, chicxulub est devenu artdeville – la ligne éditoriale du magazine focalisera désormais son attention sur l’architecture, l’urbanisme et l’environnement. La démocratie locale et la culture restent bien sûr des centres d’intérêts majeurs de la rédaction, mais le traitement de ces sujets s’articulera autour de ses rubriques principales.

La tribune libre restera également, là encore, plus concentrée sur l’actualité en rapport avec cette nouvelle ligne éditoriale.

La nouvelle grande Région et son vaste territoire permettent, en outre, de porter le regard très loin. Sans présumer de nos forces, nous tenterons donc d’en explorer pour vous œuvres et ouvrages d’art, rencontrer celles et ceux qui les créent, parcourir ses rives, ses plaines et ses contreforts, inspecter au besoin ses abîmes.
La nouvelle formule devrait gagner en épaisseur ; celle-ci a déjà augmenté de 8 pages supplémentaires, passant de 24 à 32. Question diffusion, elle s’adaptera évidemment à ce nouveau contexte. Quant au site internet artdeville.fr, il aura sans doute besoin d’un petit lifting !

Enfin, rappelez-vous : chicxulub est une association. Adhérez ! C’est le meilleur moyen de consolider le titre. Préserver son indépendance passe par le partage de sa conception, de sa gestion, et du bonheur que cela procure ! A trop l’avoir oublié, artdeville a bien failli disparaître.